Pour une information renforcée et une vraie concurrence.
Les résultats de notre dernière enquête pharmacie démontrent une fois de plus la défaillance du monopole non régulé dont bénéficient les pharmaciens : - D'une part, les pharmaciens ne jouent pas le jeu de la transparence tarifaire ; - Par ailleurs, les prix constatés sont élevés et très hétérogènes, fixés sans logique économique apparente ; - Enfin, la qualité du conseil, quand il n'est pas absent, est souvent défaillante. | |
L’UFC – Que Choisir, profondément attachée à l’accessibilité de tous aux biens et services essentiels, rappelle son engagement pour une santé à la portée de tous, financièrement et géographiquement. Par ailleurs, l’association promeut un recours raisonné aux médicaments, dans des conditions d’information et de sécurité maximales pour le consommateur. Position 1 : L’UFC – Que Choisir demande qu’un encadré consacré aux interactions à éviter et aux contre-indications principales figure sur toutes les boîtes des médicaments accessibles sans ordonnance. Consommer un médicament n’est jamais neutre pour la santé. Pour renforcer l’information du public sur les risques liés aux médicaments, même accessibles sans ordonnance, les informations essentielles sur les interactions à éviter et les contre-indications doivent être portées à la connaissance du public dès la boîte des spécialités. Pour plus de visibilité et de lisibilité, ces informations devront faire l’objet d’un encadré spécifique, conçu pour attirer l’attention. En complément de la position précédemment adoptée sur la Dénomination commune internationale (DCI), cette mesure contribuera à modifier la perception qu’ont les consommateurs des médicaments. Position 2 : L’UFC – Que Choisir demande l’interdiction de toute publicité auprès du grand public concernant les spécialités d’automédication, en dehors des lieux de vente. Attachée à une consommation raisonnée de médicaments, l’UFC – Que Choisir demande que les médicaments accessibles sans ordonnance ne puissent plus faire l’objet de publicité auprès du grand public. Celle-ci contribue en effet à constituer des identités de marques fortes pour certains médicaments, ce qui peut les éloigner de leur statut de produit actif. Position 3 : L’UFC – Que Choisir demande un élargissement de la distribution des médicaments accessibles sans ordonnance aux parapharmacies et aux grandes surfaces, à la condition impérative que la vente s’effectue sous la surveillance directe d’un pharmacien diplômé. Cette mesure permettra de réduire jusqu’à 16 % les dépenses des Français en médicaments non remboursables, sans mettre en danger la pérennité économique des pharmacies d’officine. Par ailleurs, elle augmentera la disponibilité de ces médicaments, puisque les points de vente seront 10 % plus nombreux. Pour assurer la sécurité des consommateurs, les ventes devront se faire sous la surveillance directe d’un pharmacien diplômé, soit dans les mêmes conditions qu’en pharmacie d’officine. Dans les grandes surfaces, les médicaments sans ordonnance devront être distribués dans un espace dédié, avec passage en caisse auprès du personnel de cet espace. source QUE CHOISIR Paris |